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Visite des plus beaux quartiers de Lyon : Les sites touristiques

dimanche 13 octobre 2024

Vous êtes de passage pour un weekend découverte à Lyon ? Ne ratez pas ces lieux parmi les plus pittoresques et emblématiques de la ville. Suivez-nous dans la visite des plus beaux quartiers de Lyon.

Toujours plus de touristes à Lyon. C’est ce que révèle une récente étude sur le transit à l’aéroport de Saint-Exupéry. Juillet 2016 a ainsi été un mois record pour les arrivées avec une hausse de 14% par rapport à juillet 2015. En particulier, les étrangers semblent apprécier la ville puisqu’ils ont augmenté de 5% sur la même période, représentant 69% des arrivées.
Il faut dire que Lyon offre à ses visiteurs un parcours historique exceptionnel. Depuis le jardin des Curiosités, le panorama du passé à l’Est se tourne vers l’avenir à l’Ouest. Le promeneur déambule de l’Antiquité au modernisme en passant par la Renaissance. Cette balade permet de balayer un patrimoine architectural de plus de deux siècles. D’ailleurs, 500 ha de la ville sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO !

LES IMMANQUABLES A LYON


L’antique colline de Fourvière : C’est sur cette "colline qui prie" que Munatius Plancus fonde Lugdunum, la capitale des Gaules, en 43 avant JC. Ici se trouve l’un des plus imposants ensembles archéologiques antiques. Composé d’un Odéon et d’un théâtre, il pouvait accueillir jusqu’à 10 000 personnes. À côté, le Musée Gallo-Romain plonge le visiteur dans une spirale à remonter le temps à la découverte interactive de cinq siècles de trésors archéologiques. On y apprend, entre autres, que sur les ruines du forum romain, un sanctuaire fut érigé à partir du 12e siècle. Une des deux chapelles, dédiée à Marie, deviendra, d’ailleurs, sous les dessins de Pierre Bossan, la Basilique de Fourvière au 19e siècle. Aujourd’hui, la colline est également l’un des temples de la musique et des spectacles vivants avec les nuits de Fourvière les soirs d’été.

Le Vieux-Lyon, un quartier Renaissance unique en Europe : Au pied de la colline de Fourvière, le Vieux-Lyon est l’un des plus vastes ensembles Renaissance d’Europe. Autour de ses 3 clochers — St-Georges, St-Jean et St-Paul — les 24 ha du quartier ont été sauvés grâce à la loi Malraux en 1964. Depuis, les autorités rénovent ce quartier piétonnier et touristique, classé par l’UNESCO en 1998. Curiosité lyonnaise, les traboules permettent de passer d’une rue à l’autre en reliant les cours et les galeries des bâtiments.

La Presqu’île, le cœur de la Ville : La balade en Presqu’île est une leçon d’Histoire de plus de 900 ans. Elle commence autour de la rue Mercière où les ruelles étroites et les pavés rappellent le Moyen-Age. Côté Terreaux, le visiteur se retrouve plongé dans le 17e siècle avec l’Hôtel de Ville et le Palais Saint-Pierre faisant face à la fontaine Bartholdi. À Bellecour, il découvre l’immense place aménagée en hommage à Louis XIV. Rue de la République, il peut admirer le style napoléonien du quartier bancaire et le Palais de la Bourse construit au Second Empire. Enfin, il peut contempler des touches de modernité : le toit de l’Opéra imaginé par Jean Nouvel et les colonnes des Terreaux dessinées par Buren. Au Sud, il plongera finalement dans l’avenir, en se promenant sur les 150 ha de la Confluence.

La Croix-Rousse, la "colline qui travaille" : La Croix-Rousse est un village dans la ville. Comme partout à Lyon, les vestiges romains sont très présents, mais ce sont les immeubles "ateliers" aux grandes fenêtres et hauts plafonds qui font la particularité du quartier. Ces habitations se développent autour des grands métiers Jacquard des Canuts — ouvriers soyeux — quand "le Plateau" de la Croix-Rousse est rattaché à Lyon en 1852. Pour rejoindre ce plateau, il faut sillonner les "Pentes", dédale de ruelles, cours et traboules rappelant le Vieux-Lyon. Aujourd’hui, le bruit des "bistanclacs" se fait plus rare sur les "Pentes". Les boutiques de jeunes créateurs se multiplient et donnent au quartier un nouveau visage. Côté Saône, les Subsistances ont investi l’ancien couvent Sainte Marie des Chaînes. Aujourd’hui résidence d’artistes et siège de l’école des Beaux-Arts, elles accueillent aussi des manifestations alternatives comme les Nuits Sonores. Tendances, branchées et innovantes, les "Pentes" illustrent à merveille la tradition revisitée.