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La cathédrale Saint-Jean, 9 siècles d’histoire

mercredi 16 avril 2025, par Christian Frank

La cathédrale Saint-Jean, située au cœur du Vieux-Lyon, est l’un des monuments emblématiques de la ville. Siège de l’archevêché de Lyon, elle porte le titre honorifique de « Primatiale des Gaules », témoignant de son importance religieuse depuis plus de neuf siècles. Cet imposant édifice médiéval, dont la construction s’est étalée du XIIᵉ au XVe siècle, allie harmonieusement le style roman de ses débuts et l’essor gothique de sa façade occidentale.

Inscrite dans le périmètre du Vieux-Lyon classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, la cathédrale Saint-Jean offre aux visiteurs un véritable voyage dans le temps, entre histoire, art et spiritualité. Elle est notamment réputée pour sa célèbre horloge astronomique, ses vitraux médiévaux et son trésor d’art sacré. Que vous soyez passionné d’architecture, amateur de l’histoire lyonnaise ou simple promeneur en famille, vous serez accueillis dans une ambiance chaleureuse pour découvrir ce haut lieu du patrimoine lyonnais.

Ce qu’il ne faut pas rater de la Cathédrale Saint-Jean

La visite de la cathédrale révèle de nombreux éléments remarquables. Voici les principaux points d’intérêt à ne pas manquer lors de votre découverte du monument :

L’horloge astronomique

Dans le bas-côté nord de la cathédrale se cache une curiosité rare : une horloge astronomique remarquable, dont l’origine remonte au XIVᵉ siècle. Haute de près de 9 mètres, cette horloge médiévale indique non seulement l’heure et la date du jour, mais aussi les positions du Soleil, de la Lune et même des étoiles au-dessus de Lyon ! Son ancien mécanisme, l’un des plus vieux au monde encore en état de marche dans un édifice religieux, offre quotidiennement un petit spectacle d’automates : des figurines se mettent en mouvement et le coq qui la surmonte chante au son des cloches.
Après une longue pause (elle avait été endommagée en 2013), l’horloge a été restaurée et a retrouvé toute sa magie en 2024. Petits et grands peuvent désormais l’admirer à nouveau sonner à heures fixes (vers 12h, 14h, 15h et 16h chaque jour) pour profiter de ce rituel unique du patrimoine lyonnais.

La façade médiévale et ses décors

Dès votre arrivée sur la place Saint-Jean, vous serez frappé par la majestueuse façade occidentale de la cathédrale. De style gothique flamboyant, elle présente trois grands portails richement ornés. Autour de ces portes, on distingue une multitude de médaillons sculptés dans la pierre (plus de 300 au total), illustrant des scènes bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament ainsi que des épisodes de la vie des saints ou de la vie monastique. Ce « livre de pierre » servait autrefois de support visuel aux fidèles ne sachant pas lire, leur permettant de comprendre les écritures sacrées grâce aux images. Malgré la destruction de nombreuses statues pendant les guerres de Religion au XVIᵉ siècle (on peut voir aujourd’hui les niches vides sur la façade), l’ensemble conserve un charme certain et témoigne de la riche iconographie médiévale lyonnaise. En levant les yeux, ne manquez pas d’admirer la grande rosace qui surplombe le portail central : avec ses vitraux colorés, elle apporte une touche de lumière et d’harmonie à l’architecture.

Les vitraux et la rosace

L’intérieur de la cathédrale est illuminé par la lumière multicolore de magnifiques vitraux. Les plus anciens datent du XIIᵉ siècle, ce qui est exceptionnel : peu de monuments conservent des verrières médiévales d’origine sur une si longue période. Ces vitraux anciens racontent des épisodes bibliques, comme autrefois les médaillons de la façade. La grande rosace occidentale, dont on appréciait déjà l’aspect depuis la place, est encore plus spectaculaire vue de l’intérieur. Ses centaines de pièces de verre coloré forment une fleur géante qui s’enflamme sous les rayons du soleil, projetant des taches de couleur au sol de la nef. En se promenant dans le chœur et les chapelles latérales, on découvre d’autres vitraux, pour certains restaurés au XIXᵉ siècle, qui contribuent tous à l’atmosphère spirituelle et apaisante du lieu. Un conseil : par beau temps, l’éclairage naturel qui traverse les verrières crée un spectacle visuel enchanteur, à ne pas manquer lors de votre visite.

Le trésor de la cathédrale

Outre l’architecture et les décors, la cathédrale Saint-Jean abrite également un véritable trésor… au sens propre ! Dans un bâtiment attenant appelé la Manécanterie (une ancienne école de chant du XIᵉ siècle), un petit musée présente le trésor de la cathédrale, c’est-à-dire une collection d’objets d’art sacré accumulés au fil des siècles. Vous pourrez y admirer des pièces précieuses témoignant de la foi et du savoir-faire artistique à travers les époques : reliquaires médiévaux, ivoires et émaux byzantins, orfèvreries (calices, ciboires, crosses épiscopales), mais aussi des vêtements liturgiques brodés d’or ou de fines tapisseries. Ce trésor a été constitué notamment au XIXᵉ siècle grâce à des dons et au legs de grandes figures de l’archidiocèse (tels le cardinal de Bonald ou le cardinal Fesch, oncle de Napoléon). La visite du musée du Trésor est libre et constitue un complément idéal à celle de la cathédrale pour les amateurs d’histoire et d’art religieux.


La cathédrale Saint-Jean fait partie de notre balade découverte du Vieux-Lyon


L’histoire de la Cathédrale Saint-Jean

Des origines antiques à la cathédrale gothique (IVe–XVe siècles)

La tradition chrétienne à Lyon remonte aux premiers siècles de notre ère : dès le IIᵉ siècle, la communauté lyonnaise compte parmi elle des figures majeures (saint Pothin, sainte Blandine) et un évêque. Une première « grande église » (maxima ecclesia) est édifiée sur le site au Ve siècle, puis agrandie au IXᵉ siècle sous l’impulsion de l’archevêque Leidrade. La cathédrale que l’on admire aujourd’hui est le fruit d’un immense chantier entamé en 1175 sous l’archevêque Guichard de Pontigny. Les travaux vont s’étaler sur près de trois siècles, marquant la transition du style roman vers le style gothique. Le chœur et la nef s’élèvent d’abord dans un style roman tardif, puis au fil des décennies les techniques évoluent et permettent d’introduire des arcs brisés, des voûtes et des décors gothiques de plus en plus ambitieux. L’ensemble de la construction s’achève vers 1480, avec notamment la façade occidentale de style gothique flamboyant. Dès le Moyen Âge, la cathédrale Saint-Jean joue un rôle considérable dans la chrétienté : elle accueille deux grands conciles œcuméniques (en 1245 et 1274) où se rassemblent des papes, des évêques, des rois et des émissaires de toute l’Europe. Ces événements, suivis en 1316 du couronnement du pape Jean XXII sur le parvis de Saint-Jean, confèrent à Lyon un prestige durable et renforcent le statut de Saint-Jean comme centre spirituel majeur des Gaules.

De la Renaissance aux révolutions (XVIe–XVIIIe siècles)

Au cours des siècles suivants, la cathédrale Saint-Jean connaît des périodes fastes mais aussi de grandes épreuves. En 1562, Lyon est prise dans les troubles des guerres de Religion : les troupes protestantes du baron des Adrets investissent la ville et saccagent la cathédrale. De nombreuses statues, déjà abîmées par le temps, sont brisées, les autels et décors endommagés, et l’horloge elle-même est gravement atteinte. Malgré ces dégradations, Saint-Jean retrouve vite son rayonnement. Le 13 décembre 1600, la cathédrale abrite le mariage fastueux du roi Henri IV (récemment converti au catholicisme) et de Marie de Médicis, en présence d’une foule de dignitaires venues de la cour et de l’Europe. Quelques années plus tard, en 1622, c’est encore au sein de la cathédrale que le cardinal de Richelieu reçoit sa barrette de cardinal, lors d’une cérémonie solennelle dans le chœur de l’église. La Révolution française apporte également son lot de destructions. En 1793, lors du soulèvement de Lyon contre la Convention révolutionnaire, la ville subit un siège violent ; la cathédrale est touchée par des bombardements et des mutilations symboliques (les cloches sont fondues pour en faire des canons, une partie du mobilier est saccagée). L’édifice est même temporairement fermé au culte et transformé en entrepôt. Il faudra attendre le Concordat de 1801 pour que le bâtiment soit rendu à l’Église et restauré au culte catholique.

Restauration au XIXe siècle et époque contemporaine

Au XIXᵉ siècle, la cathédrale connaît d’importantes campagnes de restauration qui lui redonnent son visage médiéval. Dès 1805, des travaux sont engagés pour réparer les dommages révolutionnaires, puis dans la seconde moitié du siècle, l’architecte Tony Desjardins entreprend une restauration à grande échelle. Son objectif : restituer à Saint-Jean son style gothique d’antan, quitte à reconstruire certains éléments manquants ou à embellir ce qui avait subsisté. Grâce à ces travaux, la cathédrale retrouve progressivement sa splendeur, et elle est officiellement classée Monument Historique en 1862 par l’État français. Au XXe siècle, le monument traverse les décennies sans encombre majeure, tout en faisant l’objet de soins réguliers. En 1998, l’ensemble du quartier du Vieux-Lyon, incluant la cathédrale, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, reconnaissant sa valeur universelle. Plus récemment, la cathédrale a été témoin d’un élan de sauvegarde particulier : après la dégradation de son horloge astronomique en 2013, une restauration minutieuse a permis de la remettre en fonction en 2024, au grand bonheur des Lyonnais et des touristes.
Aujourd’hui, Saint-Jean demeure le siège de l’archidiocèse de Lyon et un lieu de vie spirituelle actif, tout en ouvrant ses portes à des visiteurs du monde entier venus admirer son patrimoine.


Petites anecdotes de la cathédrale

Quelques faits insolites et anecdotes viennent enrichir l’histoire de la cathédrale Saint-Jean. En voici quelques-unes qui étonneront petits et grands :

Pourquoi dit-on « Primatiale des Gaules » ?

La cathédrale Saint-Jean porte ce surnom prestigieux de « Primatiale des Gaules » en référence à un titre honorifique conféré à l’archevêque de Lyon. En 1079, le pape Grégoire VII a en effet déclaré l’archevêque de Lyon « Primat des Gaules », en hommage à l’ancienneté et à l’importance de l’Église de Lyon depuis les premiers martyrs. Cela signifie que l’archevêque de Lyon est symboliquement le premier des évêques de France (même s’il n’a pas de pouvoir administratif sur eux). Ce titre honorifique explique que l’on parle de « église primatiale » pour la cathédrale Saint-Jean : c’est un cas unique en France, qui fait la fierté des Lyonnais.

Saint-Jean ou Saint-Étienne ?

Saviez-vous que la cathédrale Saint-Jean a longtemps été dédiée à un autre saint ? Au départ, l’édifice portait le nom de saint Étienne (le premier martyr chrétien), tandis que le baptistère attenant était consacré à saint Jean-Baptiste. Comme souvent, c’est le nom du baptistère (lieu du baptême) qui a fini par désigner l’ensemble de la cathédrale. Ainsi, à partir du Moyen Âge, on a pris l’habitude d’appeler l’église « Saint-Jean » tout simplement. Son nom officiel complet reste toutefois « Primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne », rappelant qu’elle a deux saints patrons.

Le zodiaque caché sur la façade

Parmi les centaines de médaillons qui décorent la façade, certains réservent des surprises. On y trouve notamment les douze signes du zodiaque et les douze mois de l’année, figurés dans de petits tableaux sculptés. Voir des symboles astrologiques sur une cathédrale peut surprendre : en réalité, au Moyen Âge, le zodiaque était utilisé dans l’art religieux comme symbole du temps qui passe et de l’ordre de la Création divine. Les sculpteurs médiévaux ont donc intégré ces signes « païens » pour montrer que toute la création (y compris le cycle des saisons et des astres) est œuvre de Dieu. La prochaine fois que vous admirerez la façade, amusez-vous à chercher les petits gémeaux, taureau, lion et autres signes du zodiaque cachés parmi les motifs !

Vie religieuse et événements

La cathédrale Saint-Jean n’est pas qu’un musée : c’est un lieu de culte bien vivant et un espace qui s’anime à l’occasion de nombreuses célébrations et manifestations. Tour d’horizon de la vie de la cathédrale au quotidien et des événements qui s’y déroulent :

Messes et célébrations religieuses

En tant qu’église-mère du diocèse de Lyon, la cathédrale Saint-Jean accueille des offices religieux tout au long de la semaine. Chaque jour (sauf le lundi), une messe matinale est célébrée aux alentours de 9h. Le mercredi soir, une messe présidée par l’archevêque a lieu à 19h, précédée d’un temps d’adoration et de confessions. Le dimanche, deux messes rassemblent les fidèles en grand nombre : une première à 8h30 et la grand-messe paroissiale à 10h, qui est animée par les chœurs de la cathédrale. Au fil de l’année liturgique, la cathédrale est également le lieu de célébrations particulières (messe chrismale de Pâques, ordinations sacerdotales, confirmations des jeunes, etc.) qui sont souvent des moments forts pour la communauté catholique lyonnaise.

Concerts, fêtes et grands événements

La majesté et l’acoustique de Saint-Jean en font un écrin privilégié pour des concerts de musique sacrée. Régulièrement, la cathédrale accueille des concerts d’orgue ou de chorales, notamment durant la période de Noël (concerts de l’Avent, chants de Noël) et à l’occasion de la Fête de la Musique en juin. Ces événements musicaux permettent de faire résonner le grand orgue et les voûtes dans une ambiance unique, appréciée des mélomanes. En décembre, la cathédrale participe à la célèbre Fête des Lumières de Lyon : le 8 décembre au soir, après les vêpres, une procession aux flambeaux part du parvis Saint-Jean pour gravir la colline jusqu’à la basilique de Fourvière, perpétuant une tradition mariale très chère aux Lyonnais. Durant les festivités autour du 8 décembre, le quartier de la cathédrale s’illumine de milliers de bougies et, certaines années, la façade de Saint-Jean sert de toile à de spectaculaires projections lumineuses artistiques, pour le plus grand plaisir du public familial venu en nombre. Parmi les autres temps forts, citons encore la magnifique crèche de Noël qui est installée chaque hiver dans la cathédrale et visitée par des milliers d’enfants et parents, ou encore les expositions ponctuelles d’art sacré et les événements de la vie diocésaine (par exemple, des concerts caritatifs, des conférences spirituelles ou la Nuit des églises en été). Saint-Jean reste ainsi un lieu animé qui conjugue spiritualité, culture et convivialité.

Visites guidées et animations culturelles

Pour découvrir tous les secrets de la cathédrale, rien de tel qu’une visite guidée ! Des guides bénévoles et passionnés accueillent le public presque tous les jours (sauf le lundi) pour des circuits commentés à travers l’édifice. En environ une heure, ils vous feront remarquer les détails cachés de l’architecture, comprendre l’histoire des chapelles et des œuvres d’art, et même monter jusqu’au triforium pour une vue insolite (lorsque cela est possible). Ces visites ne coûtent que quelques euros et sont gratuites pour les enfants : une idée de sortie instructive pour toute la famille. La cathédrale participe également aux grands rendez-vous culturels. Lors des Journées Européennes du Patrimoine (chaque mois de septembre), Saint-Jean ouvre grand ses portes avec des visites libres ou guidées spéciales, permettant parfois d’accéder à des espaces habituellement fermés (comme la sacristie ou la tour de l’horloge). Par ailleurs, le service culturel de la cathédrale organise ponctuellement des conférences, des présentations du grand orgue ou des ateliers pour le jeune public, afin de faire vivre ce patrimoine de manière dynamique. Que vous veniez pour vous recueillir, apprendre ou simplement admirer, vous trouverez toujours une activité intéressante à la cathédrale Saint-Jean !


Informations pratiques pour la visite

Pour préparer votre venue à la cathédrale Saint-Jean, voici quelques renseignements utiles concernant l’accès, les horaires et l’organisation de la visite :

Adresse et accès

La cathédrale se situe Place Saint-Jean, au pied de la colline de Fourvière, dans le 5ᵉ arrondissement de Lyon.
On peut facilement s’y rendre en transport en commun : la station de métro Vieux Lyon (ligne D) se trouve à deux minutes à pied, juste de l’autre côté de la Saône. En voiture, l’accès au Vieux-Lyon est plus délicat (rues étroites et piétonnes) ; il est recommandé de se garer dans un parking public aux abords (par exemple le parking Saint-Georges) et de finir à pied. Le quartier étant très agréable à découvrir à pied, n’hésitez pas à flâner dans les ruelles environnantes avant ou après votre visite.

Horaires d’ouverture

La cathédrale est ouverte au public tous les jours sauf le lundi. En semaine, les portes ouvrent vers 8h15–8h30 le matin et ferment aux alentours de 19h–19h30 (avec une prolongation jusqu’à 19h45 le mercredi). Le samedi, fermeture à 19h, et le dimanche ouverture dès 8h (pour la première messe) jusqu’à 19h. Attention, les jours fériés, l’ouverture n’a lieu qu’à partir de 13h (l’après-midi). Il est toujours préférable de consulter les horaires sur le site officiel en cas de changement exceptionnel (office religieux, concert privatisant le lieu, etc.).

Tarifs et visites

L’entrée de la cathédrale est libre et gratuite pour tous. Aucune réservation n’est nécessaire pour la visite libre. Le musée du Trésor, situé dans la Manécanterie à côté, est également en accès gratuit. Si vous optez pour une visite guidée sur place (voir section précédente), un tarif modique est demandé (environ 5 € par adulte, 3 € pour les enfants ou étudiants). Les dons pour l’entretien du monument sont bien sûr les bienvenus, mais aucun frais obligatoire n’est imposé pour entrer dans la cathédrale.

Accessibilité

La cathédrale Saint-Jean est accessible aux personnes à mobilité réduite. L’entrée principale est de plain-pied (pas de marches à franchir) et l’espace intérieur permet la circulation en fauteuil roulant. Des sièges sont également à disposition à l’intérieur pour les personnes ayant besoin de faire des pauses. En cas de besoin, n’hésitez pas à solliciter le personnel ou les paroissiens présents : l’accueil y est généralement très bienveillant.

Contacts utiles

Pour plus d’informations (par exemple les horaires exacts des messes, les éventuelles manifestations culturelles ou la prise de rendez-vous pour une visite de groupe), vous pouvez consulter le site officiel de la cathédrale de Lyon. Celui-ci propose une section « Agenda » et « Actualités » qui liste les concerts, conférences ou événements à venir à Saint-Jean. Vous y trouverez également les coordonnées du secrétariat de la paroisse Saint-Jean si vous avez des questions spécifiques (par exemple pour organiser une cérémonie religieuse ou une visite privative).

Conseils pour la visite

Pour profiter au mieux de votre visite, il est conseillé de venir de préférence en dehors des horaires de messe (afin de pouvoir vous promener librement dans la nef et les chapelles sans perturber les offices). Les matinées en semaine offrent souvent un cadre calme et idéal pour admirer l’architecture loin de la foule. À l’inverse, les après-midis de week-end et les vacances d’été sont des périodes de forte affluence touristique : attendez-vous à plus de monde dans la cathédrale et sur la place Saint-Jean. Enfin, si vous visitez Lyon durant la Fête des Lumières (autour du 8 décembre), prévoyez une affluence exceptionnelle dans tout le quartier du Vieux-Lyon : l’accès à la cathédrale pourra être restreint ou réglementé pendant les spectacles lumineux.