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La Basilique Notre-Dame de Fourvière

mercredi 16 avril 2025, par Christian Frank

Perchée au sommet de la "colline qui prie", la Basilique Notre-Dame de Fourvière est bien plus qu’un simple monument à Lyon. Elle attire chaque année des millions de visiteurs et de pèlerins, fidèles comme touristes. Son profil blanc immaculé, couronné de quatre tours massives, veille sur la métropole lyonnaise et raconte une histoire riche liant foi, histoire et art.

Histoire d’un sanctuaire lyonnais

Aux origines : de Lugdunum à la Vierge de Fourvière

Le site de Fourvière est chargé d’histoire bien avant l’édification de la basilique actuelle. Dans l’Antiquité, la colline accueillait le forum de la cité romaine de Lugdunum – d’où proviendrait d’ailleurs le nom « Fourvière », dérivé de Forum Vetus (vieux forum). Au cours du Moyen Âge, l’endroit prend une dimension spirituelle : une chapelle y est édifiée dès le XIIe siècle, en 1174, initialement dédiée à saint Thomas de Cantorbury. Rapidement, la dévotion à la Vierge Marie s’y installe et la chapelle devient un lieu de pèlerinage marial important pour les Lyonnais.

Ce sanctuaire médiéval subit les tumultes de l’Histoire : il est partiellement détruit lors des guerres de Religion au XVIe siècle, puis reconstruit. Dès la fin du XVIIe siècle, ses murs se couvrent d’ex-voto – ces plaques ou tableaux de remerciement à Marie – témoignant de la ferveur des fidèles.

Vœu des Échevins et ferveur populaire

La relation privilégiée entre Lyon et la Vierge Marie s’illustre également par un événement marquant. En 1643, menacée par la peste, la ville fait le vœu de se rendre chaque année à Fourvière avec un cierge et un écu d’or si l’épidémie l’épargne. La peste recule, et depuis lors, chaque 8 septembre (Nativité de Marie), les édiles lyonnais viennent renouveler ce vœu des Échevins en offrant un écu d’or symbolique à la Vierge.

Un autre moment clé se produit au XIXe siècle. En 1870, face à la menace prussienne, l’évêque de Lyon fait à son tour le vœu de construire une grande église si la ville est épargnée. Lyon étant préservée, le projet d’un nouvel édifice marial sur Fourvière est lancé peu après.

La construction commence en 1872 sous la direction de l’architecte Pierre Bossan (relayé ensuite par son élève Louis Sainte-Marie Perrin) et dure plus de deux décennies. La basilique, pratiquement terminée en 1884, est solennellement consacrée en 1896. Elle devient dès lors le nouveau phare spirituel de Lyon.

Au début du XXe siècle, les tensions entre l’Église et l’État faillirent porter ombrage à Fourvière : le maire de Lyon de l’époque envisagea un temps de la fermer au culte dans le climat anticlérical ambiant. Heureusement, ce projet resta sans suite et la basilique continua d’accueillir fidèles et visiteurs. Durant la Seconde Guerre mondiale, la basilique resta un symbole d’espoir pour la population et échappa aux destructions. En 1998, le site historique de Lyon incluant Fourvière est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Aujourd’hui, la Fondation Fourvière, propriétaire des lieux, veille à l’entretien de la basilique. D’importants travaux de restauration (consolidation des tours, etc.) sont régulièrement entrepris afin de préserver ce patrimoine pour les générations futures.

Une basilique aux multiples attraits

Un style architectural unique

Dès l’approche de la basilique, le visiteur est frappé par son architecture à part. Notre-Dame de Fourvière ne ressemble à aucune autre église : elle mélange les styles néo-gothique, néo-byzantin et des inspirations romanes dans un ensemble harmonieux mais original. Conçue par Pierre Bossan, la basilique présente des lignes à la fois massives et délicatement décorées. Sa façade blanche sculptée est riche en détails ornementaux, tels que des bas-reliefs d’inspiration biblique et des motifs floraux.

Quatre tourelles crénelées, hautes de 48 mètres, coiffent chacun des angles de l’édifice et lui donnent une silhouette évoquant un château fortifié. Ces quatre tours symbolisent les vertus cardinales chères à la théologie catholique : Prudence et Tempérance (côté est, tournées vers la ville) ; Force et Justice (côté ouest, dominant le parvis). Au sommet de l’une de ces tours, on aperçoit une statue dorée de la Vierge Marie, scintillant au soleil et visible de très loin. Ce repère veille symboliquement sur Lyon, et vaut à la basilique le surnom affectueux de « l’éléphant renversé » donné par certains Lyonnais : vue de loin, la masse de l’édifice évoquerait un éléphant couché sur le dos, et ses quatre tours figureraient les pattes dressées vers le ciel ! Ce clin d’œil local témoigne de la place à part qu’occupe Fourvière dans l’imaginaire de la ville.

Un intérieur riche en art et en symboles

Passé les grands portails, on découvre un véritable émerveillement visuel à l’intérieur. La basilique abrite en réalité deux églises superposées : l’église haute, où se déroulent les grandes célébrations, et une église basse (la « crypte » Saint-Joseph), située en dessous. L’église haute offre des volumes imposants : trois larges nefs s’étendent sous des voûtes néo-gothiques, soutenues par 16 colonnes majestueuses. Trois coupoles dominent la nef centrale, apportant hauteur et lumière. Les vitraux principaux filtrent la lumière du jour en créant des teintes apaisantes dans tout le sanctuaire.

Le décor intérieur est d’une richesse remarquable. Partout, des marbres polychromes, des mosaïques étincelantes et des touches d’or ornent l’intérieur. Sur les murs latéraux de l’église haute, six immenses mosaïques murales illustrent d’un côté la vie de Marie dans l’Église, et de l’autre son lien avec la France. En levant les yeux, on peut admirer également les coupoles et plafonds richement ornés de peintures et de motifs sacrés.

Parmi les éléments marquants de la décoration, on peut citer le grand autel surélevé en marbre où trône une statue de la Vierge à l’Enfant sculptée par l’artiste Millefaut. Les six vitraux principaux, œuvre du maître-verrier Décote, reprennent chacun une litanie de la Vierge (Reine des Anges, des Martyrs, etc.), propageant une lumière mystique dans la nef. Autour de la nef, huit chapelles latérales, chacune illustrant un épisode de la vie de Marie (de la Nativité à l’Assomption), complètent l’ensemble et offrent autant de décors variés pour la prière.

La crypte Saint-Joseph et la chapelle de la Vierge

En dessous de l’église principale se trouve la crypte, dédiée à saint Joseph. Cette église inférieure, plus intime et sobre, sert de lieu de recueillement supplémentaire. On y célèbre à l’occasion des offices particuliers, et son ambiance feutrée contraste avec la profusion décorative de l’église haute.

À côté de la basilique subsiste la vieille chapelle de la Vierge, celle-là même qui était au cœur du sanctuaire avant la construction de l’édifice monumental. Construite au XIIe siècle puis remaniée au fil des siècles, cette chapelle est le berceau historique de Fourvière. Entièrement restaurée récemment, elle a retrouvé son lustre d’antan, avec son autel baroque et ses murs couverts d’ex-voto anciens. La chapelle abrite une antique statue de Notre-Dame de Fourvière (datant de 1751), témoin des siècles de dévotion mariale lyonnaise.

Un panorama sur tout Lyon

La situation perchée de Fourvière offre aux visiteurs un panorama exceptionnel sur l’ensemble de Lyon. Depuis l’esplanade aménagée devant la basilique, la vue embrasse la ville : en contrebas s’étendent les toits du Vieux-Lyon, la Saône et le Rhône qui serpentent, et plus loin on aperçoit les tours modernes de la Part-Dieu, la colline de la Croix-Rousse, voire les sommets alpins par temps clair. De jour comme de nuit, ce point de vue vaut à lui seul la montée jusqu’à Fourvière !

Pour ceux qui souhaitent prendre encore plus de hauteur, il est possible de grimper dans les parties hautes de la basilique : des visites guidées des toits et des clochers sont proposées. Accompagné d’un guide, on emprunte un escalier historique de 345 marches – l’Escalier de la Sagesse, un double escalier en colimaçon taillé dans le marbre rouge – qui mène jusque sous les combles. De là, on accède à des galeries extérieures offrant une vue à 360 degrés sur la ville et les environs. C’est une expérience impressionnante qui ravira les photographes en quête de panoramas uniques.

Les jardins du Rosaire

Juste en contrebas de la basilique se déploie un charmant jardin en terrasses : le jardin du Rosaire. Ce parc en pente relie la colline de Fourvière au quartier du Vieux-Lyon par un sentier pédestre ombragé. La promenade est toute trouvée pour redescendre à pied après la visite. En le parcourant, on profite d’un environnement verdoyant propice au calme et à la méditation : le sentier est jalonné de petites chapelles évoquant les mystères du Rosaire (d’où son nom). En été, ce jardin offre fraîcheur et beauté ; en toute saison il constitue un cheminement paisible, avec des points de vue différents sur la basilique au-dessus et la ville en contrebas.

Le musée d’art sacré (Trésor de Fourvière)

Fourvière ne se limite pas à l’architecture et aux vues : c’est aussi un lieu culturel. Attenant à la basilique, le Musée de Fourvière (souvent appelé musée du Trésor) présente des collections remarquables d’art sacré. Récemment rénové, ce musée présente notamment le trésor de la basilique : des pièces d’orfèvrerie religieuse et de superbes vêtements liturgiques, fruits du savoir-faire des soyeux lyonnais. On peut également y admirer des maquettes et dessins ayant servi à la construction de la basilique, ainsi que des statues mariales historiques. Des expositions temporaires sont également organisées régulièrement pour présenter un aspect de l’art religieux (ancien ou contemporain).


Notre-Dame de Fourvière fait partie de notre balade découverte du Vieux-Lyon


Anecdotes et traditions autour de Fourvière

La naissance de la Fête des Lumières

Lyon est aujourd’hui célèbre dans le monde entier pour sa Fête des Lumières chaque décembre. Or, cette tradition trouve son origine à Fourvière et dans la dévotion à Marie. Dès le XVIIe siècle, les Lyonnais avaient coutume d’illuminer la ville de lumignons (petites bougies) le 8 décembre, jour de la fête de l’Immaculée Conception, en hommage à la Vierge protectrice. Mais c’est en 1852 qu’un événement particulier consolide cette tradition : l’inauguration d’une nouvelle statue de la Vierge à Fourvière – à l’époque sur la chapelle – est initialement prévue le 8 septembre 1852. Des intempéries forcent à reporter la cérémonie au 8 décembre. Le soir venu, un orage menace encore de tout annuler, mais finalement le ciel s’éclaircit : spontanément, les familles lyonnaises allument alors des bougies à leurs fenêtres en signe de fête. Depuis ce jour, chaque 8 décembre, Lyon s’illumine de milliers de points de lumière en remerciement à Marie.

La basilique de Fourvière reste au cœur de ces célébrations. Le 8 décembre au soir, une grande procession et une messe ont lieu à la basilique pour honorer l’Immaculée Conception. La colline entière brille des lumignons disposés sur les balcons et murets, tandis qu’une illumination spéciale met en valeur la façade de la basilique. Pour les Lyonnais, il est coutume de gravir Fourvière ce soir-là en famille, une bougie à la main, pour se recueillir quelques instants dans la chapelle ou l’édifice illuminé. L’ambiance y est à la fois familiale et mystique, très chaleureuse, marquant l’un des points culminants de la vie traditionnelle lyonnaise.

La vie religieuse à Fourvière aujourd’hui

Célébrations et offices

La basilique Notre-Dame de Fourvière est avant tout un lieu de culte vivant. Chaque jour, des offices y sont célébrés et ouverts à tous. En semaine, trois messes sont célébrées (tôt le matin vers 7h30, à midi et en fin d’après-midi). Le dimanche, quatre messes sont proposées (aux alentours de 7h30, 9h30, 11h et 17h30) pour s’adapter à l’affluence dominicale. Ces célébrations sont empreintes de ferveur, souvent portées par des chœurs de qualité. La présence d’un grand orgue et de chœurs (tels les Petits Chanteurs de Lyon) apporte une belle dimension musicale aux messes dominicales, notamment celle de 11h.

Temps de prière et sacrements

En dehors des messes, la basilique offre de nombreux moments de prière tout au long de la semaine. Chaque jour, l’adoration eucharistique et la récitation du chapelet (rosaire) permettent aux fidèles de se recueillir dans la chapelle de la Vierge. Le sacrement de réconciliation (confession) est également disponible quotidiennement : des prêtres sont présents chaque jour en fin de matinée et d’après-midi pour accueillir ceux qui souhaitent se confesser.

Par ailleurs, la basilique accueille régulièrement des pèlerinages et des groupes de fidèles venus du monde entier. Il n’est pas rare de croiser des groupes en prière devant la statue de Marie ou des familles allumant un cierge. Toute la journée, touristes curieux et fidèles en dévotion se côtoient, créant une atmosphère singulière où Fourvière est à la fois un site touristique majeur et un sanctuaire religieux actif. Chacun y trouve sa place, qu’il vienne pour admirer l’architecture ou pour prier. Signalons également que des bénévoles assurent une présence quotidienne pour accueillir et renseigner les visiteurs, et des audioguides multilingues sont proposés, afin que tous se sentent les bienvenus.

Événements à Fourvière : agenda religieux et culturel

Grands rendez-vous annuels

Plusieurs dates clés ponctuent chaque année la vie de la basilique et attirent une foule de fidèles et de visiteurs :

  • Semaine sainte et Pâques (mars ou avril) : La Semaine sainte donne lieu à des offices spéciaux (chemin de croix, office de la Passion le Vendredi Saint). La grande veillée pascale du samedi soir à Fourvière, à la lueur des bougies, introduit la fête de Pâques. Le dimanche de Pâques, plusieurs messes festives (dont la messe solennelle de 11h) célèbrent la joie pascale.
  • 15 août – Assomption : Fête très chère à Notre-Dame de Fourvière, l’Assomption de la Vierge donne lieu chaque 15 août à des messes solennelles (parfois suivies d’une procession mariale). De nombreux fidèles montent à la basilique ce jour-là pour confier à Marie leurs intentions. L’atmosphère est à la fois festive et recueillie.
  • 8 septembre – Nativité de Marie (Vœu des Échevins) : Cette date commémore le vœu historique de 1643. Comme chaque année, le maire de Lyon et les élus se rendent à Fourvière pour la messe du Vœu des Échevins. Au cours de la cérémonie, ils déposent symboliquement un écu d’or aux pieds de la Vierge en hommage. Le public vient nombreux assister à ce moment où autorités civiles et clergé se retrouvent côte à côte selon un rituel pluricentenaire.
  • 8 décembre – Fête de l’Immaculée Conception : Point d’orgue de l’année à Lyon, la soirée du 8 décembre est célébrée à Fourvière par des messes et une procession, mais aussi par la fameuse illumination de la colline. Des milliers de bougies et de lumignons dessinent des guirlandes de lumière tout autour de la basilique et une mise en lumière exceptionnelle du monument a lieu. L’effervescence de la Fête des Lumières atteint son apogée sur la colline, tout en conservant à l’intérieur du sanctuaire une fervente dimension spirituelle.
  • Noël : La période de Noël voit l’installation à Fourvière d’une crèche spéciale surnommée « la crèche des Lyonnais ». Dévoilée début décembre dans la crypte ou la chapelle, cette scène de la Nativité est très appréciée des familles. Les messes de Noël (notamment la messe de la Nuit de Noël, généralement à 20h ou minuit, et la messe du jour de Noël en fin de matinée) sont très fréquentées, avec des chants traditionnels qui résonnent sous les voûtes.

Concerts et culture

Au-delà des offices religieux, la basilique s’ouvre également à des événements culturels. Grâce à son acoustique, elle accueille périodiquement des concerts de musique sacrée ou classique. Par exemple, des concerts d’orgue sont organisés certaines années, permettant d’entendre le grand orgue de Fourvière en dehors des messes. De même, des chœurs renommés donnent parfois des représentations dans ce cadre majestueux, notamment pendant la période de Noël ou lors de concerts caritatifs.

La crypte accueille même régulièrement des concerts « Candlelight » à la lueur de centaines de bougies, offrant un moment musical féerique dans ce cadre insolite. La basilique participe aussi aux grands événements culturels comme les Journées du Patrimoine ou la Nuit des Musées, avec des visites guidées spéciales et des expositions permettant de redécouvrir Fourvière sous un angle original.

Infos pratiques pour visiter la basilique

Accès à Fourvière

En funiculaire : Depuis la station Vieux-Lyon (métro D), un funiculaire (ligne F2) vous emmène à Fourvière en deux minutes. Des départs ont lieu toutes les 5 minutes environ en journée, avec un billet TCL classique. La station d’arrivée, dotée d’un ascenseur PMR, se trouve juste derrière la basilique.

À pied : Pour les plus courageux ou les amateurs de balades, la montée à Fourvière à pied est tout à fait possible. Depuis le Vieux-Lyon, on peut emprunter le jardin du Rosaire et son chemin en lacets qui serpente jusqu’au sommet (prévoir une vingtaine de minutes de marche en pente). Cette promenade offre de belles vues et le charme du jardin. Il existe également des escaliers historiques pour rejoindre la colline.

En voiture : Il est possible de monter en voiture (suivre la direction Fourvière). Un petit parking se trouve près de l’esplanade, mais il est souvent saturé les jours d’affluence. Mieux vaut donc prévoir de se garer en bas de la colline et d’emprunter le funiculaire ou de terminer à pied.

Horaires d’ouverture

Basilique : 7h-20h (dim. jusqu’à 21h) ; Chapelle de la Vierge : 7h-19h ; Crypte : 8h30-18h30.

Pavillon d’accueil (informations) : 10h-18h. Boutique & billetterie : 10h-18h.

Tarifs et visites guidées

L’entrée dans la basilique et la chapelle est libre et gratuite pour tous. L’accès à l’esplanade, au jardin du Rosaire et aux espaces extérieurs est également gratuit. En revanche, certaines activités ou espaces sont payants :

  • Musée d’art sacré (Trésor de Fourvière) : tarif plein environ 7€ ; tarif réduit autour de 4€ (étudiants, seniors…). Gratuit pour les moins de 16 ans. Le musée est également gratuit avec la Lyon City Card.
  • Visites guidées des toits et tours : plein tarif autour de 10 à 15€ par personne (variable selon la formule). Des visites spécifiques pour les familles (tarif réduit) ou des visites nocturnes aux chandelles sont parfois proposées à certains moments de l’année.

Les tickets pour les visites guidées (toits, parcours découverte) sont en vente à la billetterie de Fourvière sur place, ou via une réservation en ligne sur le site officiel. Il est recommandé de réserver à l’avance en période touristique, car ces visites affichent souvent complet.

Accessibilité

Le site de Fourvière est globalement accessible aux personnes à mobilité réduite. Un ascenseur (9h-18h30) accessible depuis l’esplanade permet d’atteindre la crypte et la basilique sans escalier. Le funiculaire est également adapté aux fauteuils roulants. Les abords de la basilique (chapelle, musée, boutique) sont aménagés de plain-pied ou avec rampes. En revanche, les jardins du Rosaire (sentier en pente) et la visite des toits (345 marches) ne sont pas accessibles aux personnes en fauteuil roulant.

Services aux visiteurs

  • Sanitaires : des toilettes publiques sont accessibles sur l’esplanade, à côté du Café de Fourvière. Entrée libre, avec aménagements pour les PMR.
  • Restauration : Café Fourvière sur l’esplanade (boissons fraîches, collations) ; restaurant panoramique à proximité pour déjeuner avec vue.
  • Boutique : la boutique de souvenirs de Fourvière propose des objets religieux (chapelets, médailles, icônes), des livres sur l’histoire de Lyon et de la basilique, ainsi que divers souvenirs (cartes postales, affiches, etc.). Ouvert tous les jours en journée.

En préparant votre visite à Fourvière, n’oubliez pas que le lieu est avant tout un espace de prière : il convient d’adopter une tenue et une attitude respectueuses à l’intérieur. L’ambiance y est d’ailleurs détendue et bienveillante, de sorte que chacun se sente le bienvenu pour découvrir ce joyau lyonnais en famille ou entre amis.